Sol

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Les préoccupations de Chablair vis-à-vis des sols sont prioritairement les atteintes chimiques, car ces dernières sont étroitement liées à la pollution de l’air et des eaux.

 

Des sols soumis à rude épreuve

La pollution de l’air, les précipitations et les dépôts de poussières, l’utilisation de produits phytosanitaires, d’engrais minéraux ou organiques, la valorisation et l’élimination illégale des déchets, etc. font que des quantités considérables de polluants atteignent la surface du sol et finissent par y pénétrer. Les conséquences sont souvent mal connues. Certaines de ces substances s’accumulent dans le sol, alors que d’autres passent dans l’eau, dans l’air ou dans la chaîne alimentaire par l’intermédiaire des plantes. Une fois dans le sol, elles peuvent perturber les organismes qui y vivent et compromettre sa fertilité.

 

Le Chablais particulièrement concerné

Dans le Chablais, les sols sont particulièrement menacés. La plaine est traversée par l’autoroute A9, dont le trafic est en constante augmentation. De nombreux sites industriels sont susceptibles d’émettre des produits et poussières fines nocifs pour les sols. L’usine d’incinération de la SATOM, bien qu’équipée de filtres performants émet une pollution résiduelle susceptible d’atteindre les sols de la plaine. Entre St-Gingolph et St-Maurice, le cadastre cantonal valaisan recense une centaine de sites et entre Villeneuve et Lavey, le cadastre cantonal vaudois recense également presque une centaine de sites d’exploitation et d’anciennes décharges contaminées à un degré plus ou moins important. Les sols agricoles exploités encore intensivement sont pollués par les produits phytosanitaires.

CHABLAIR estime que des actions coordonnées pour la protection de l’air, des eaux et des sols sont indispensables afin de garantir la fertilité des sols à long terme.