Voltige aérienne : « Beaucoup de bruit pour quelques initiés »

Voltige aérienne : « Beaucoup de bruit pour quelques initiés »
Voltige aérienne : « Beaucoup de bruit pour quelques initiés »

Voltige aérienne

La voltige aérienne , késako ? 

La voltige aérienne est une activité aéronautique durant laquelle un aéronef exécute diverses figures acrobatiques dans les airs. Ces figures, généralement pratiquées au moyen d’un petit avion de tourisme, comportent de nombreuses variantes, allant des plus simples aux plus impressionnantes, voire périlleuses, assorties de noms évocateurs. Considérée comme une discipline sportive, la voltige aérienne est souvent l’apanage de pilotes « du dimanche », encadrés d’instructeurs, qui la pratiquent généralement en fin de semaine ou après le travail, voire durant les moments de loisir.

Un « sport » aux multiples nuisances

Comme toute activité motorisée, la voltige aérienne induit son lot de nuisances pour la population riveraine réduite à la supporter au rôle de spectateurs obligés. En ce domaine l’impact gênant le plus élevé provient du bruit persistant et irritant causé par les différentes figures imposées : accélération soudaine du moteur, coupage puis remise bruyante des gaz, etc. L’irrégularité du bruit du moteur ainsi que son intensité variable finissent par rendre cette activité aéronautique insupportable et source de plaintes justifiées de la part des habitants qui y sont exposés, ce d’autant que sa période de prédilection se situe en été ou à la bonne saison.

Le Chablais pas épargné

 En effet la voltige aérienne compte parmi les activités de l’aérodrome régional de Bex et figure au programme du Groupe de vol à moteur du Chablais ; elle est aussi promue par le collectif Montreux Acrobaties.

En 2011, irrités par les nuisances sonores des vols acrobatiques, des habitants de Bex et de la région lancèrent une pétition sous l’égide de l’association CHABLAIR à l’intention du Conseil fédéral pour une intervention auprès de l’OFAC en vue d’une interdiction de cette pratique dans le Chablais. Réunissant plus d’un millier de signatures, cette démarche citoyenne fut déposée à Berne et permit d’obtenir, à défaut d’une interdiction complète, une réglementation des heures et du temps de vol de chaque appareil à respecter strictement par la direction de l’aérodrome et les pilotes.

Au vu des échos parvenus à CHABLAIR durant ces derniers mois, il semble toute-fois que le respect de cette réglementation se soit relâché et que des nuisances sonores se soient répétées de façon très dérangeante.

L’association en a pris bonne note et à l’orée de la nouvelle saison de vols ne manquera pas d’intervenir dans la mesure de ses moyens pour limiter au maximum l’impact de ce « sport aérien » sur la population chablaisienne.